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Détecteur de fumée

4 choses indispensables à savoir sur le détecteur de fumée

Le détecteur de fumée : un dispositif à avoir chez soi

En 2015, la loi portant sur la sécurité contre les incendies a été promulguée. Elle a rendu obligatoire l’installation d’un détecteur dans toutes les habitations. L’instauration de cette loi a entraîné l’achat de cet équipement par les propriétaires et bailleurs afin de se conformer aux prescriptions. Encore appelé détecteur avertisseur autonome de fumée DAAF, cet appareil a pour rôle principal de déceler les émanations de gaz dans une pièce et de signaler la présence de la fumée grâce à son signal sonore. Cet appareil est capable d’alerter une personne, même endormie, d’un risque d’incendie. Sa résonance peut atteindre 85 dB. En plus d’être conforme à la norme européenne NF EN 14604, le détecteur doit être marqué CE. Les informations telles que le nom, le lot, l’adresse du fabricant, le type de batterie ainsi que la norme de conformité doivent figurer sur de l’appareil. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un spécialiste avant de procéder au choix de votre équipement.

Comment fonctionne un appareil de détection de fumée ?

En France, le type de détecteur autorisé est appelé détecteur optique de fumée. Ce dispositif est composé d’une cellule photoélectrique, d’une LED et d’un récepteur situés dans une chambre optique. En cas de détection d’incendie, la fumée atteint la chambre optique, la lumière LED s’allume et se convertit en électricité nécessaire pour enclencher l’alarme. Le son émit par ce dispositif alerte les personnes présentes dans la même pièce. Même si un immeuble ou une maison comporte plusieurs pièces, les détecteurs peuvent être interconnectés entre eux afin d’optimiser l’alerte. 
Il est recommandé d’entretenir régulièrement le détecteur autonome de fumée DAAF installé dans son logement, car il peut arriver que la poussière s’infiltre dans le dispositif et empêche son bon fonctionnement. Cela peut engendrer un déclenchement sans raison ou un manque de réactivité en cas d’incendie. Procéder à un dépoussiérage mensuel de l’équipement évitera les fausses alertes et les risques d’incendie. N’hésitez pas à solliciter l’expertise des experts du bonjoint pour l’entretien de vos détecteurs de fumée. 

 

Où installer cet appareil dans une maison ?

Voici quelques endroits recommandés pour l’installation d’un dispositif de détection de fumée :

– La chambre à coucher : généralement de nombreux équipements électriques sont installés dans une chambre à coucher. Le risque de court-circuit est imminent dans cet espace de vie. Grâce à un détecteur, vous avez la possibilité d’entendre le signal d’alarme quand bien même l’incendie surviendrait en pleine nuit.

– Le plafond : c’est le premier endroit où la fumée s’accumule en cas d’incendie. Placé à une distance considérable des sources de chaleur et idéalement au centre de la pièce, cet appareil vous alertera en cas d’incendie.

– La salle de séjour : lorsque vous avez une cuisine à proximité de votre pièce de vie, il est recommandé d’y faire installer un dispositif de détection de fumée afin de bénéficier d’une sécurité optimale de jour comme de nuit. Évitez surtout de faire installer cet appareil à proximité de l’emplacement de votre cuisinière pour éviter son déclenchement de manière anarchique. 

– L’espace nuit : c’est l’endroit idéal pour l’installation du dispositif. Placé à quelques mètres des portes, vous aurez la certitude d’entendre son signal sonore pendant votre sommeil.

Si vous êtes un propriétaire-bailleur, vous avez l’obligation de faire installer des détecteurs de fumée dans les maisons et immeubles proposés en location. Ainsi, vous éviterez de tomber sous le coup de la loi. Si vous êtes un locataire, vous pourrez faire installer un détecteur dans votre appartement à condition que les frais engagés soient déduits de votre caution.

Combien de détecteurs faut-il pour une sécurité optimale ?

Il n’est pas nécessaire d’installer cet équipement de détection de fumée dans toutes les pièces d’un immeuble ou d’une maison. Par exemple, vous pouvez installer un détecteur avertisseur autonome de fumée DAAF à chaque palier d’un logement qui comporte plusieurs étages. Si vous avez une grande maison, il est recommandé d’installer le dispositif dans un rayon d’au moins 50 m². Évitez surtout les zones poussiéreuses pour ne pas provoquer un dysfonctionnement de l’appareil. Que ça soit lors de l’installation ou pour des besoins d’entretien d’un dispositif existant, pensez à prendre rendez-vous pour l’installation d’un détecteur de fumée

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